Chères adhérentes,
Nous avons vécu une période olympique intense, des foules en liesse, des acclamations, des émotions apocalyptiques. Nos champions, nos championnes mis(e)s en lumière le temps d’une compétition seraient- ils ou seraient-elles aussi performant(e)s sans la famille dans l’ombre ? J’imagine la puissance du lien familial quand seul(e) face au chronomètre et à l’adversaire, avec son stress, ses douleurs, ses peurs, il faut se jeter dans la compétition avec ardeur et conviction. La famille est le socle sur lequel ils ou elles ont construit une carrière de sportif et sportives de haut niveau.
En hommage aux familles qui célèbrent l’or, l’argent et le bronze avec leurs enfants, celles qui consolent, soutiennent, soulagent des soucis et des peines, je dédie cette histoire de famille.
« Trois mois après le débarquement de juin 1944, dans un appartement du XVème arrondissement, proche de la mairie, on attend l’invité de Patricia. C’est la princesse du ménage, fille unique d’un couple, lui ingénieur à la RATP, elle couturière chez Pierre Balmain qui vient d’ouvrir sa maison de couture au 44 rue François Premier. Cependant elle a des goûts étranges. Au lieu de fréquenter le petit étudiant du deuxième enfin rentré du front, elle est allée chercher beaucoup plus loin, trop loin pour eux. L’autre soir, en rentrant du bal du XVème avec Ginette, son amie, pour fêter l’arrivée des américains à Paris elle a eu un coup de cœur pour un beau garçon et sans réfléchir l’a invité à déjeuner. On sonne, Patricia en robe de crêpe rose plissée aux manches trois quart légèrement bouffantes, cheveux relevés par un peigne en écaille et chaussures à lacets d’un beige doux comme le café au lait se tient sur le seuil, sourire « Chewing Gum » pour accueillir son invité.
Sur le palier, dans son uniforme américain beige, un aigle cousu sur la manche droite, deux médailles agrafées sur la poitrine, il salue poliment et de son plus beau français, un accent qui le précédera toute sa vie, il réussit à prononcer
« bonne-jour » suivi d’un « Hi »discret. C’est un débarquement presque aussi
surprenant que l’original. Par amour pour leur fille, les parents se tiennent droit, un sourire crispé mais polis. Les américains n’ont pas bonne réputation. Patricia a toujours été hors limites, indisciplinée en pension, facétieuse avec ses amies, attirée par tout ce qui est lointain, exotique. C’est une aventurière dans ses rêves qu’elle prend pour la réalité. De qui tient-t- elle cela ? Seule dans sa chambre de jeune fille, elle baragouinait un pseudo anglais.
« Tu verras maman quand je serai grande, j’irai vivre en Amérique »
Ce beau soldat, prénommé Arthur, arrivé depuis peu à Paris et fêté comme un héros est mal à l’aise. Avec trois mots de français appris dans sa jeep et le plan de Paris, il n’ose pas monter. Dans le manuel distribué aux soldats, il est rappelé que la France est un pays frivole surtout les femmes, que les français sont fiers et individualistes. Son copain Steve l’a encouragé à tenter sa chance ; arrivé au troisième étage, il est tétanisé et méfiant.
Imaginons sa traversée pour saisir l’ampleur de son malaise. D’une famille irlandaise émigrée à Boston, il s’est engagé dans l’armée. Lorsque les États- Unis sont entrés en guerre, comme des milliers de gamins entre 18 et 21 ans, il a passé des mois dans un gigantesque camp d’entrainement en Angleterre en attendant les instructions. Aucune date, aucune explication. Dans la nuit du 5 au 6 juin 1944, le départ. 6.400 paras jetés dans le ciel de Normandie pour faire diversion quand le débarquement commencera. Malheureusement, les paras tombent rarement à l’endroit prévu et se retrouvent parfois à des kilomètres de leur zone de saut. Pendant une bonne partie de la nuit, des hommes isolés marchent, perdus dans le dédale des haies ou pataugent dans les marais. Autour d’eux, les patrouilles allemandes sont à leur recherche.
Arthur atterri à Utah Beach dans un petit bois au-dessus des falaises ; il dégage le parachute des broussailles. Deux ans plus tard, il l’offrira à ma mère pour confectionner sa robe de mariée. Une robe tombée du ciel ! Perdu dans le bocage normand il sort une carte pour se repérer. Un bruit, un pas, les feuilles bougent. Il transpire, attend, prêt à tirer. L’habitude de vivre dans la rue, le danger c’est son quotidien à Boston. Bandes rivales, mafia irlandaise, pauvreté. L’allemand l’a aperçu, sort du bois, tire .La balle atteint l’épaule gauche mais dans un sursaut de violence, il vise. L’allemand s’effondre, un gamin lui aussi. Une seconde ! Son premier mort ! Il tremble, pleure comme un enfant abandonné. La douleur l’asphyxie. Le sang a giclé de l’épaule, coule le long du bras qui pend comme un pantin désarticulé. S’il reste, il sera tué. Il se relève, avance vers une route qu’il a repéré au loin et s’écroule au bord du
fossé. Par chance, une jeep l’aperçoit, son calvaire est terminé. Le jour se lève, la pluie diluvienne des tirs allemands au loin mitraille tous les copains. Omaha plage rouge du sang des soldats débarqués inonde la mer à perte de vue. 9 387 soldats tombés au combat reposent au cimetière de Colleville sur Mer.
Retour à Paris. Alice, ma grand-mère passe plus de temps dans la cuisine qu’à table, René mon grand-père se balade avec la bouteille de vin pour éviter tout contact. IL a peur de perdre sa fille unique. Je me demande s’il n’est pas allé pleurer dans la cuisine. IL ne sait pas encore que mon père est tombé amoureux de ma mère et de Paris en même temps ! Patricia guide Arthur parmi les couverts et les verres. A force de se tromper, il esquisse un sourire qui la transperce, de main en main, de regard en regard, de cœur à cœur, ils vont sceller leur destin pour 60 années.
« Dans la famille il y a toujours un absent, un secret, un amant, une guerre, un volcan. L’amour est si puissant, bien plus que le sang. C’est ceux qu’on choisit qui nous tiennent en vie »
Au programme de la rentrée, l’Amérique !
La conférence de Mr Féliers : trois peintres américains majeurs (les femmes suivront),
La journée à Boulogne sur Mer : Visite guidée de la collection des masques d’Alaska au Château Musée, déjeuner suivi d’une balade Street Art.
La conférence de Marie-Christine Livermore sur Washington où vit sa fille.
La communication de Mr Defèvre conférencier exceptionnel sur la Géostratégie des États Unis à l’approche des élections américaines.
La famille. C’est l’histoire de la cousine Mathilde, oubliée dans le grenier. Le Dr Eric Ledru, un descendant racontera sa découverte et l’espoir de restaurer la reconnaissance de l’artiste.
La famille, c’est la conférence de la fille de Sylvie Aerts, Céline Houzet-Aerts
« Comment se positionner sereinement face aux autres »
La famille c’est la visite de l’exposition exceptionnelle au Musée Guimet en Novembre.
Littor’Elles, notre association qui depuis plus de vingt ans a crée des liens d’amitié entre les adhérentes, a porté un projet qui s’est épanoui avec le temps, s’est déployée sur la Cote d’Opale en accueillant chaleureusement les nouveaux membres tout en conservant l’enthousiasme du départ est une famille culturelle. Partager les souvenirs et les activités, partager les émotions, les soucis et les difficultés du quotidien est une force sur laquelle l’association s’est construite. Dans ce monde d’instabilité politique, de bouleversements économiques et financiers, de déracinements constants, de dangers pour nos enfants et petits enfants, la solidité de notre amitié nous est plus indispensable que jamais. Parler à une amie dans le bus pour soulager sa peine, se débarrasser des rancœurs et de l’amertume, retrouver la confiance ,l’énergie et le joie de faire des projets, je peux en témoigner, c’est arrivé chez nous, à Littor’Elles.
Fêtons la rentrée. Le bureau a travaillé pendant l’été pour vous offrir ce superbe livret. Nous avons invité des conférenciers et conférencières professionnel(le)s et passionné(e)s nous vous proposons des sorties culturelles, originales, élégantes, privatisées, autour de nous à Boulogne sur Mer, à Calais, plus loin en Angleterre et à Paris.
Notre avenir se raconte au présent, diffusez nos invitations, invitez vos amies et pas seulement. N’oubliez pas vos conjoints, vos compagnons, vos amis, ne les abandonnez pas à la maison, ne les privez pas du plaisir de vous accompagner. Ils sont aussi de la Famille !
« Un air de famille »
Finalement tu t’en vas A quinze ou à trente ans C’est comme ça
Tu crois partir devant Mais là dans tes valises Ils sont avec toi
A chaque tourment Tu verras
Pour un oui, pour un non Tu rappelleras
Au moindre tourment
On l’a tous tiré au hasard Le jeu du départ
Et peu importe où tu iras Tu les emportes avec toi Dans la famille il y a
Le père et la mère
Les enfants à l’arrière Les copains d’hier
Toutes les sœurs et les frères Le chat, le boxer
Papi et grand-mère Tous nos êtres chers
Dans la famille il y a Toujours un absent Un secret, un amant Une guerre, un volcan
L’amour est si puissant Bien plus que le sang C’est ceux qu’on choisit Qui nous tiennent en vie
Et si parfois, tu perds le nord Si ce soir tu n’as pas
De frères ni de port Ou bien si tu as froid
Est-ce que tu es d’accord Pour venir avec moi ?
On a tous besoin de savoir
Que l’on est chez soi quelque part
Dans la famille il y a La mère ou le père
Ou deux pères ou deux mères Ou trente six belles-mères Toutes les sœurs et les frères
Une cousine boxeur, Papy et grand- mère Tous nos êtres chers …
Dans la famille il y a Une terre et la mer Une table e des verres Des amis, des repères,
Des chansons, des galères Viens là qu’on te serre Dans nos bras ouverts
Dans la famille il y a Toujours un moment, Un départ, un enfant
Ou c’est Dieu qui descend L’amour est si puissant Bien plus que le temps C’est ceux qu’on choisit Qui nous tiennent en vie
Dans la famille Il y a toi et moi Tu seras chez toi Dis-moi
Tu trouves qu’on a un air de famille ? Mais quelle pagaille.
Patrick Fiori
Bonne Année 2024 !
Il est d’usage de souhaiter une bonne année tout au long du mois de janvier. Qu’est ce qu’une bonne année pour vous ? Ces vœux passe-partout formels, comment leur donner un sens, se les approprier pour que cette nouvelle année soit vraiment une bonne année ?
Mon existence est toujours reliée à d’autres réseaux proches, lointains, plus amples et si elle ne l’était pas, je ne pourrais tout simplement pas la vivre. Ainsi ma bonne année dépend de vies qui ne m’appartiennent pas mais aussi de l’organisation de la vie à un niveau supérieur, social et économique. L’espoir d’une année bonne dépend des milieux qui m’entourent, des conditions économiques, des situations qui ne me concernent pas directement, et tout cet ensemble crée une interdépendance et par conséquent un espace de liberté plutôt réduit. La vie de chacune d’entre nous est impliquée dans la vie des autres. C’est par les autres, grâce aux autres ou malgré les autres que je peux construire cette bonne année.
Comment exaucer ce vœux quand on pressent que le pouvoir sur sa vie est fin et fragile comme un fil d’Ariane, quand on lutte pour conserver son indépendance et de corps et d’esprit, quand on a peur de perdre la sensation qu’on est aux commandes et qu’on risque de laisser le temps s’écouler malgré les tentatives pour le contrôle de ses choix ? Quel challenge dans ces deux mots ! A l’approche du mois de janvier, souvent au soir du 31, je me demande si je saurai faire autrement ou penser autrement par rapport à des situations malencontreuses que j’ai mal gérées et qui m’ont laissé un goût amer. Je me rends compte à quel point mes pensées et mes convictions influent sur mes actions à l’égard des autres et de moi-même. Une question d’âge certainement, de prise de conscience et de maitrise de mes décisions. Réfléchir en amont, organiser son emploi du temps et faire des choix responsables sans accuser le destin, le passé ou sa généalogie. C’est cela le challenge d’un début d’année.
Où pourrais- je trouver une raison de mener cette année le mieux possible, si je n’ai pas une vie dont je puisse parler ou si la vie que j’essaie de mener est considérée comme quantité négligeable ou qu’elle est déjà abandonnée ? Pour mener tous les chantiers que je souhaite pour cette année qui s’ouvre, il faut que ma vie soit reconnue comme vivante et digne quel que soit mon âge et mon
parcours. Pour que je puisse tracer le chemin que je pourrai suivre tout au long de cette année, mon univers doit être structuré de manière que ma réflexion et mon action ne soient pas seulement possibles mais efficaces. Ma propre vie est évaluée par les autres plus ou moins et pour la conduire comme je le souhaiterai, il faut parfois lutter, tenir bon, croire en sa bonne étoile et…adhérer à Littor’Elles !
Nous sommes un jalon essentiel pour que votre année soit bonne et épanouie. Comment vous offrir à la fois des chocs culturels et des chocs émotionnels, des invitations aux voyages et des invitations à la sérénité du cœur, l’hospitalité et la liberté ? J’ai le souci de l’authenticité discrète, nécessaire et vitale dans les relations entre nous, dans le choix des conférenciers, conférencières, journées culturelles pour que vous trouviez au sein de notre association tous les ingrédients qui feront de notre année, une très bonne année. Mon souhait et mon souci, vous faire plaisir tout en vous laissant libre de vos choix, élever le regard haut et loin, aiguiser le sens critique, rencontrer toutes les formes d’art et surtout rire et s’amuser ensemble.
Pour ce livret, deux lignes directrices assemblent et encadrent les propositions. Légèreté, fantaisie, d’une part, destruction et déconstruction de l’autre, alliance de la fantaisie et de la déconstruction, de la douceur poétique d’un paysage ou d’un sourire d’enfant à la brutalité des hommes, d’un monde onirique et d’un monde réel souvent tragique, la légèreté du vent qui souffle sur les toiles et les profondeurs du moi.
Vous les trouverez dans les tableaux impressionnistes à Tourcoing et Roubaix, à l’occasion des 150 ans de l’Impressionnisme , dans les deux expositions qui célèbrent les 100 ans du mouvement surréaliste « Imagine » une rétrospective exceptionnelle des plus grands noms du surréalisme autour de la poétique du rêve, du subconscient, de la folie , « Histoire de ne pas rire » qui fête les surréalistes belges , mais aussi chez Ensor dont on fête les 75 ans de sa disparition et Delvaux, le peintre du rêve et de l’immatérialité dans un musée qui lui est totalement consacré , dans l’exposition « Où sont les femmes », dans les conférences sur l’état du monde sans omettre celle sur l’exposition coloniale que j’ai demandée à Mr Bonnier pour conclure provisoirement notre thème « mouvement des hommes et des choses » et celle de Mr Defèvre sur le mouvement impressionniste.
De tous temps les artistes se sont opposés aux manipulations, aux codes de bienséance, ils ont fait éclater une autre réalité et donner vie à de nouveaux langages. Les peintres impressionnistes sont sortis de leur atelier, ont peint ce qu’ils ressentaient, une réalité transformée par leur vision et leurs émotions. Affamés d’indépendance, Monet, Renoir, Degas, Morisot, Pissarro, Sisley ou encore Cézanne ont décidé de s’affranchir des règles en organisant leur propre
exposition, en dehors des voies officielles : « Un matin, l’un de nous manquant de noir, se servit de bleu : l’impressionnisme était né. » Auguste Renoir
Suite à l’horreur de la première guerre mondiale , les surréalistes en littérature avec André Breton, en poésie avec Apollinaire , en musique avec Stravinski , en danse avec Les Ballets Russes et en peinture comme vous le verrez sur place , ont détruit les codes , bouleversé les habitudes, ils ont fait éclater le rire au lieu des bombes, déconstruit la figure humaine ,se sont révoltés contre les normes morales de leur époque auxquelles ils opposent les valeurs du rêve, de l’instinct et du désir. Le corps libéré des conventions et des corsets, la vision surréaliste est guidée par une croyance que l’amour, le désir et la liberté de l’imagination étaient le salut de l’humanité. Cette vision est «l’expression d’œuvres d’art les plus provocantes du XXe siècle». Le Surréalisme est le mouvement qui compte le plus d’artistes femmes en son sein.
Très chères amies, grâce à Littor’Elles, vous êtes dans le monde et hors du monde, un espace privilégié et chaleureux que nous avons construit pour vous et que nous entretenons avec fougue et confiance. Nous sommes cinq femmes toujours aussi enthousiastes à entretenir la flamme. En cette année d’olympiade, nous sommes bien placées pour monter sur le podium. Je connais très peu d’associations qui offrent autant de joies et de surprises, d’originalité et d’élégance, dont les responsables s’attellent avec autant de professionnalisme à la réussite de chaque rencontre, veillent au bon déroulement de la journée, protègent discrètement chacune d’entre vous pour qu’elle passe le meilleur moment possible . Notre amour du beau et du bon, du chic et du choc, n’a pas pris une ride depuis tant d’années contrairement à nous. Je vous invite à adhérer à cet élixir de jeunesse, à le proposer à vos amies pour que nous puissions poursuivre cette belle aventure afin que le cœur de Littor’Elles soit immortel !
Chantal Linda Bertrand,
Présidente
Septembre 2023
« Débarrassez-vous de la tristesse et de la mélancolie. La vie est douce, elle est courte et nous devons en profiter maintenant »
Romancero Gitano, Federico Garcia Lorca
La Vida Breve : Danse Espagnole No1, Manuel de Falla
Chères amies, chères adhérentes,
La vie est éphémère et nous plongeons dans la complainte. Pourtant le caractère éphémère de la vie ne lui enlève pas son sens, ni sa beauté et c’est de notre responsabilité de réaliser notre potentiel essentiellement transitoire, je dirai le danser ou le chanter ! Chacune de nous fait des choix parmi les talents essentiels du moment. Quel talent restera latent, endormi, lequel je désire actualiser ? Lequel je choisis d’immortaliser dans les sables du temps ? Sans cesse on doit choisir pour le meilleur ou le pire quel sera le monument de mon existence ? Vous avez noté qu’on se rappelle du caractère éphémère de la vie au détriment de la richesse d’un passé qui conserve pour toujours ses actions, ses joies et ses souffrances. La vie est orage, parfois tempête, on ne peut revenir en arrière ou abolir ses actions passées mais avoir été est la forme la plus sûr d’être aujourd’hui et de devenir plus tard. Un pessimiste ressemble à une personne qui voit son calendrier s’amincir de jour en jour par contre celle qui aborde avec enthousiasme les problèmes de la vie ressemble à la personne qui range soigneusement ses agendas et se penche avec fierté et joie sur toute la richesse contenue dans ces dates, sur les moments d’une vie dont elle a pleinement profité. Qu’importe de vieillir ou regretter sa jeunesse, les possibilités à venir sont certes restreintes mais non moins passionnantes et enrichissantes.
Voyez comme notre livret est une mine de ressources et de découvertes. Bien vivre l’éphémère c’est avoir pleinement conscience de la richesse d’un passé qui contient non seulement la réalité du travail accompli et des amours vécues mais aussi des souffrances bravement affrontées. J’ai remarqué que moins on met d’efforts sur ses conflits passés ou présents et plus on pense à ses buts, on s’oublie soi même et la vie dans son ensemble prend davantage de sens.
Quel sens donner aujourd’hui à sa vie ? Je pourrai le formuler différemment Que peut-on faire ici et maintenant dans une situation donnée ? Là réside le sens, agir, aimer quelque chose ou quelqu’un, se dépasser et se transformer en
sortant de son espace de confort et de cocooning. La tragédie de l’âge est d’être tenté par le confinement de peur de sortir et d’affronter ce qui hier encore était le quotidien. J’ai la certitude que l’avenir est empli de promesses, que ce programme est une thérapie existentielle pour moi et pour vous. Nous sommes plus qu’une association, nous sommes une énergie créative en mouvement et en action. Mes propositions et votre participation relèvent d’une intention vitale, source d’une création originale qui génère le désir de réussite, le plaisir de la rencontre, l‘enthousiasme de la participation et le bien-être ressenti après les rencontres. Littor’Elles, la thérapie du bonheur.
Cette tranquille certitude que nous nous faisons du bien, m’incite à vous faire rêver vers de nouvelles destinations car si nous venons chacune d’horizons différents, un lien subtil nous unis et le mystère d’une vie réussie, transitoire et éphémère réside dans la délicatesse d’un sourire et la lumière dans les yeux.
Composer un programme comme un opéra ,créer sans recopier ou coller, penser à vous et laisser l’inspiration se mettre au travail, trouver l’équilibre , l’exclusivité et l’harmonie entre les conférences et les promenades, ajouter un moment exceptionnel , surprendre chacune d’entre vous et offrir à de nouvelles adhérentes la chance de nous rejoindre avec la certitude qu’elles trouveront chez nous ce qu’elles cherchaient sans même le savoir, c’est un tour de magie avec le risque d’une déception si la colombe ne s’échappait pas du chapeau !
Depuis tant d’années, je fais confiance à mon intuition pour vous emmener hors des routes encombrées de visiteurs, je fais confiance à ma trésorière pour son souci de proposer des prix abordables et au bureau pour son efficacité. Il est rare que je vous propose de reprendre l’une de nos sorties mais celle que je vous propose en Angleterre, certaines en ont-elles le souvenir, il y a plus de vingt ans avec un déjeuner sur l’herbe, les chapeaux et les nappes blanches !
Ce jeudi 28 septembre sera différent ; cette échappée dans le Kent ne sera pas un survol en passant ou en coup de vent mais une journée entière afin de vous immerger dans l’atmosphère anglaise de l’un des plus beaux domaines anglais,
Hever Castle. Pour éviter de vous égarer dans la complexité des jardins ,vous retrouver face au fantôme de Anne Boleyn ou vous perdre dans les labyrinthes , j’ai prévu une visite guidée en anglais( merci aux traductrices sur place ce jour là) avec un ou deux jardiniers du domaine ce qui vous permettra de flâner avec plaisir et détente, un déjeuner privé sur place dans la jolie véranda au bord du lac, une visite des majestueux appartements dans le château et de l’exposition très riche d’enseignements pour nous françaises sur les mœurs anglaises à la cour d’Henri VIII, le destin
tragique des deux premières épouses, Catherine d’Aragon, Anne Boleyn et les conflits entre les deux reines qui se sont succédées, Anne et Elizabeth.
Lors de notre dernière rencontre, je vous avais révélé l’un des thèmes de cette année ; un éclairage sur l’Afrique, les conflits et la décolonisation, thèmes très présents dans l’actualité médiatique aujourd’hui. Je tiens à mettre l’association en unisson avec les problématiques du moment tout en invitant des conférenciers hors de tout engagement politique qui ont parcouru certains pays africains comme Mr Defèvre qui nous présentera la Géopolitique de l’Afrique
et l’Algérie ensuite. Récurrente hélas dans l’actualité les conflits armés, la violence des guerres et guérillas, les volontés d’extermination d’un peuple au profit d’un autre, les souffrances des femmes, soumises de force, privées de liberté et et tant d’autres tragédies.
Que savons-nous de toutes ces exactions ? Avons-nous perçue l’horreur du génocide des Tutsies au Rwanda en décembre 1963 ? Pourquoi ont-elles eu lieu ? Quelles issues pour ces hommes et femmes meurtries ? Comment les enfants sauvés ont-ils survécu au massacre de leur famille ? Quelle
condamnation pour les bourreaux ?
Pour aborder une telle question, il fallait une femme d’exception et de terrain. Une personnalité qui associe l’expérience, l’intelligence à la subtilité et au discernement.
Madame Aurélia Devos
Première Présidente adjointe au Tribunal Judiciaire de Lille
Présidente de la cinquième chambre correctionnelle
donnera une conférence
« Sur la trace du génocide au Rwanda, une histoire de justice en France »
à Holiday Inn le mardi 3 Octobre. A l’issue de la conférence, vous êtes conviées à échanger avec Madame Devos autour d’un apéritif pétillant. A cette occasion, je vous remercie chaleureusement de diffuser cette invitation largement autour de vous.
J’ai toujours invité des coups de cœur ! Après celui d’Aurélia Devos, voici celui de
Nicole Jeammet, Maître de Conférences honoraire en psychopathologie à Paris V, Université René Descartes, habilitée à diriger des recherches qui a répondu gentiment à mon invitation. Elle a accepté de se déplacer et de vous rencontrer. Nicole est une thérapeute de grand talent avec une longue expérience de la famille et des conflits. Combien surprenant chez Nicole sa jeunesse, son enthousiasme, sa fraicheur comme si chaque instant était un cadeau de la vie. Pour accueillir Madame Jeammet, le lundi 9 octobre après midi ; je compte sur votre présence et je pense que le sujet de cette conférence ouvrira de nombreuses portes : « L’illusion est-elle un piège ou est-elle une possible ouverture »
Un autre coup de cœur a été la rencontre avec Monsieur Féliers, conférencier à « la Piscine », Roubaix. Suite à la conférence sur le ghetto de Shanghai avec Arnaud Bertrand, il nous propose, le lundi 6 novembre, un second volet sur « La spoliation des œuvres d’art pendant la seconde guerre mondiale » sujet très actuel puisqu’un nombre important de tableaux sont aujourd’hui encore en attente de restitution aux descendants.
Certains cachés dans les coffres de propriétaires privés ou dans les pays qui ont d’autres pratiques. Ainsi du célèbre « Portrait d’Adèle Bloch-Bauer » (1907) de Gustav Klimt (1862–1919). Un tourbillon d’or et de séduction. Le tableau, spolié par les nazis en 1941, puis récupéré en 2006 par la nièce du modèle à l’issue d’un procès spectaculaire a même inspiré un film en 2015.
« La femme au tableau » Film de 2015 La femme au tableau est un film réalisé par Simon Curtis avec Helen Mirren, Ryan Reynolds. « Ayant fui l’Europe pendant la guerre, Maria a vécu presque toute son existence aux États-Unis. À la mort de sa sœur aînée, elle désire récupérer les œuvres d’art de sa famille qui ont été dérobées par les nazis. »
Après notre échappée britannique, je vous propose une journée inédite à Bruges, une promenade orientée architecture qu’elle soit en pierre, en briques, en béton ou sonore. C’est un projet personnel et j’espère qu’il vous plaira. Comme je n’ai pas l’intention de vous épuiser, j’ai demandé à notre guide une matinée accessible à la majorité d’entre vous. Tout Bruges à pied n’est pas au programme et la visite guidée du Concertgebouw se fera à votre rythme.
Chères amies, j’ai tenté dans ce livret de vous livrer les multiples talents de notre association. Cependant la réussite de ce programme original dépend du nombre d’adhésions et du renouvellement de notre public. Je compte sur chacune d’entre vous pour activer votre réseau, inviter largement grâce à la diversité des propositions. Merci infiniment pour votre soutien.
Je vous embrasse, je vous offre ce message d’espoir de Mère Térésa et vous donne rendez-vous lors de l’Assemblée Générale du Lundi 25 septembre à 15H à Holiday Inn.
La vie est une chance, saisis-la. La vie est beauté, admire-la.
La vie est béatitude, savoure-la. La vie est un rêve, fais en une réalité.
La vie est un défi, fais lui face. La vie est un devoir, accomplis-le.
La vie est un jeu, joue-le. La vie est précieuse, prends en soin.
La vie est une richesse, conserve-la. La vie est amour, jouis-en.
La vie est mystère, perce-le. La vie est promesse, remplis-la.
La vie est tristesse, surmonte-la. La vie est un hymne, chante-le.
La vie est un combat, accepte-le. La vie est une tragédie, prends la à bras le corps.
La vie est une aventure, ose-la. La vie est bonheur, mérite-le.
La vie est la vie, défends la.
Votre Présidente, Chantal Linda Bertrand
Janvier 2023
« Hymne à la Joie », Fresque de Beethoven. 1902 Gustav Klimt
Chère Adhérente,
Nous voici plongés en janvier dans la grisaille, dans ce paysage hivernal sans perspectives à la recherche de la lumière.
« Un homme avait peur de son ombre et avait pris en horreur les traces de ses pas. Pour y échapper, il se mit à courir. Plus il fit de pas, plus il laissa de traces. Plus il courut vite moins son ombre le quitta. A bout de forces il mourut. Il ne savait pas que pour supprimer son ombre il lui aurait suffit de se mettre à l’ombre et que pour arrêter ses traces il lui aurait suffit de se tenir tranquille. »
On peut fuir l’hiver en voyageant mais les anciens disaient qu’il fallait au corps les quatre saisons pour être en bonne santé. En effet le rapport aux saisons, aux cycles, aux éléments et donc à la nature se ressent sur le corps et le mental ce qui demande une adaptation bienveillante. On peut courir à la recherche du jour et fuir la nuit comme ce personnage de Tchouang-Tseu ou simplement s’asseoir à l’ombre et chercher comment la monotonie, le silence, la symphonie des éléments en colère invitent à la sérénité du cœur. C’est en hiver alors que l’énergie est au plus bas que sonne l’appel à la tranquillité et que monte la peur du désœuvrement et du vide. Comment vivez-vous cette saison? Quels sont les effets du brouillard, de la pluie, du vent sur vos émotions, vos comportements, vos activités ? Comment franchir le passage de l’intranquilité météorologique à l’insouciance psychologique ? Quels sont vos solutions pour sortir de la grisaille voire l’apprécier ?
Une amie m’a demandé un jour quelle couleur avait mon enfance ? Je lui ai répondu « grise comme l’hiver mais quand le brouillard se lève un éclat de couleurs ! » J’ai beaucoup aimé ce gris qui laissait présager des miracles, j’ai attendu avec exaltation les beautés cachées de la vie comme les phares de voiture qui ne dévoilent que la partie nécessaire de la route laissant reposer l’essentiel dans l’obscurité. Au fil du temps et des situations, j’ai appris l’intermittence des événements, la soudaineté d’un rayon de soleil dans la grisaille quotidienne et selon la météo sociale, j’ai espéré ce brouillard pour cacher la tristesse et offrir à mon âme endolorie des temps de repos et de récupération. Le brouillard se répand comme une vague monotone certes mais aussi bienfaisante en masquant les contours dentelés de la réalité. En hiver une journée peut ressembler à une piste de ski noyée dans le brouillard mais l’arrivée en haut des pistes au-dessus des nuages, une révélation ! Il en est de même pour les randonnées en altitude. Ciel bleu, montagnes enneigées et horizon à perte de vue? La vie c’est un chemin souvent perdu dans la pénombre qui conduit à des embranchements multicolores ouverts sur l’infini et des découvertes surprenantes. Le brouillard se lève et la beauté du monde explose au regard, un enthousiasme vivifiant circule dans le corps comme la sève dans les arbres.
Pour ressentir cette sensation, je vous invite à écouter le final de la neuvième symphonie de Beethoven.
L’Ode à la Joie
« Joie ! Joie ! Belle étincelle divine,
Fille de l’Elysée,
Nous entrons l’âme enivrée
Dans ton temple glorieux.
Ton magique attrait resserre
Ce que la mode en vain détruit ;
Tous les hommes deviennent frères
Où ton aile nous conduit. »
Friedrich Von Schiller
De cette expérience qui passe rapidement de l’écran gris à l’écran de lumière, j’ai appris la patience afin de goûter aux délices de l’instant présent et ressentir la sérénité. C’est en dialoguant avec la grisaille que la lumière jaillit. Le ciel est toujours bleu au- dessus des nuages, les bourgeons promettent des feuilles et des fleurs, un petit sourire fait disparaitre doute et inquiétude, un rayon de soleil sur un paysage enneigé ravive l’espoir.
C’est en janvier quand s’installe l’obscurité, que Littor’Elles propose les aventures qui vous réjouiront au printemps. Notre programme est aussi beau qu’un paysage au-dessus du brouillard, c’est un lever de soleil, un jardin qui doucement laisse entrevoir ses promesses, c’est le temps des cerisiers en fleurs.
Notez les rendez-vous, invitez vos amies à partager ces rencontres éphémères qui depuis plus de vingt ans jamais ne nous lassent. Reposez-vous, prenez des forces pour me suivre dans cette belle traversée culturelle.
Cette année, nos conférences sont en lien avec les grandes expositions
● Conférence Kokoschka
le lundi 6 février
● Dunkerque, musée portuaire et rétrospective à la FRAC
le jeudi 2 mars
● Conférence « Le Ghetto de Shanghai »
lundi 13 mars à 11h.
Romans et biographies évoquent cet épisode de la Shoah.
« Le ghetto de Shanghai est une zone d’environ 1,5 km2 dans le district de
Hongkou à Shanghai et où environ 20 000 réfugiés juifs1 vécurent durant la Seconde Guerremondiale, ayant fui l’Allemagne nazie, l’Autriche après l’Anschluss, la Pologne et la Lituanie. Environ 17 000 réfugiés avaient rejoint la Chine à la suite des persécutions en Allemagne et en Autriche entre 1935 et 1937. Les autres rejoignirent le ghetto en 1941, après avoir fui laLituanie »
C’est passionnant, notez bien la date et l’heure. Attention la conférence a lieu le matin et nous déjeunons ensemble afin de poursuivre nos échanges.
● Journée exclusive parisienne.”Ors et Dorures” 20 personnes
Mercredi 5 avril Visites guidées
La Bibliothèque Nationale Richelieu est entièrement restaurée et de nouveau ouverte au public.
L’École des Arts Joailliers, Van Cleef & Arpels, visite privée de l’école puis de l’exposition “Ors et Trésors”.
Les deux visites sont à courte distance à pied. RDV 12.45 au café de la bibliothèque (Café offert)
● Conférence “ Passions d’un roi-l’art selon Louis XV
Lundi 2 Mai à 14H.
● Flandres exotique, insolite et baroque
Le jeudi 11 mai, balade sur les terres de Brigitte Decroocq !
C’est un programme absolument original,conçu pour vous en exclusivité, dont Littor’Elles a le secret . Tous les détails dans le livret. Jamais vous ne trouverez ailleurs,pour les prix que nous vous proposons ! la qualité de nos prestations jointe à l’élégance et la beauté des lieux visités. Nulle part cette offre à la fois éphémère et éclectique de conférences et de visites privatisées, de restaurants sélectionnés pour la qualité de leurs prestations Malgré l’inflation que nous imposent les transporteurs, les conférenciers, les restaurateurs, nous sommes déterminées à vous offrir le luxe sans vous pénaliser. Quadrature du cercle que seule Dolly peut réaliser ! Par contre pour maintenir cet équilibre nous comptons sur votre réseau et je remercie chaleureusement les adhérentes qui ont fait découvrir Littor’Elles à leurs amies et relations .Grâce à elles et à mes chères amies du bureau qui oeuvrent avec discrétion et efficacité ,après trois années difficiles,nous accueillons des femmes qui, je le souhaite, seront enchantées par nos propositions. Littor’Elles reprend des couleurs et le jour se lève sur l’année 2023 que je vous souhaite ensoleillée et heureuse. Le bureau se joint à moi pour vous présenter nos meilleurs vœux.
Avec mon amitié,
Chantal Bertrand
Présidente
Bibliographie :
“Alma Mahler ou l’art d’être aimée “ Françoise Giroud pour la conférence sur Kokoschka
“ La juive de Shanghai » Marek Halter 2022
“ Shanghai-la-juive ” Michèle Kahn 2015
Biographies de Loui XV et Madame de Pompadour
“Les secrets de l’Elysée” Stéphane Bern
Le 26 septembre 2022
Chères adhérentes Littor’Elles,
Je suis très heureuse de vous présenter notre livret de rentrée 2022 que nous voulons à l’image de nos valeurs et de vos attentes. C’est avec le même esprit pionnier d’indépendance que celui des débuts de notre aventure, d’expérimentation, de liberté que je vous invite à parcourir nos propositions. C’est une programmation variée que nous proposons alternant sorties, concert et conférences et grâce à cette diversité d’approches originales, nous souhaitons tisser encore plus de liens entre les adhérentes, vos invitées et les femmes qui pourront nous rejoindre cette année. Je remercie chaleureusement celles parmi vous qui ont déjà invitées des amies lors de nos dernières manifestations car elles apportent ce renouvellement qui permet à l‘association de rester en équilibre financier, de conserver l’harmonie qui a fait notre force et notre réussite.
2023 sera une année particulière pour moi car je fêterai les 30 ans de la première invitation qui a donné naissance à Littor’Elles quelques mois plus tard. Mais seule qu’aurais-je fait ? La réussite de l’association je la dois à mon bureau, à des femmes qui m’ont accordé leur confiance, toujours disponibles avec le sourire et l’enthousiasme pour une nouvelle aventure, aussi efficaces aujourd’hui que les années précédentes, des professionnelles et des amies. Ce sera leur fête en 2023 et la vôtre surtout. Merci pour votre fidélité, merci pour votre soutien. Le temps n’imprime pas de rides chez Littor’Elles, la vraie recette de notre éternelle jeunesse c’est l’amitié et la curiosité, trésors de notre association. La réussite de nos journées tient autant à la recherche de l’équilibre entre la culture, les échanges, le choix des lieux, le temps du repas qu’au programme et non à la rentabilité contrairement à d’autres associations. Un choix harmonieux en temps de trajets et de visites pour la journée, la recherche du confort aussi bien dans le car que sur place , une organisation solide et efficace, une structure financière en équilibre, une attention particulière accordée à l’accueil et aux échanges, un soupçon de folie, de piment pour éviter que nos journées soient fades et banales, voici la recette inchangée depuis 30 ans. Je crois que c’est une très bonne recette ! Littor’Elles est une adresse culturelle intournable dans la région pour les femmes qui cherchent la nouveauté, l’originalité et la qualité. Je suis tellement fière du bureau qui a maintenu les mêmes critères et obtenu les mêmes réussites dans la durée. C’est un exploit. Ensemble nous avons toujours à cœur de rayonner dans les Hauts de France, la Belgique et j’espère de nouveau le Royaume Uni, pour l’instant hors budget.
Dans une atmosphère mondiale instable sur la quelles nous n’avons pas de prise, je vous propose un programme équilibré, harmonieux, adapté à chacune. A mesure que le temps passe, rester en équilibre se complique, le corps ne répond pas toujours et les risques de chute ou de déséquilibre peuvent arriver. Vous l’avez certainement observé. Aussi j’ai demandé à Monsieur Michael Legrand, Posturologue, avant notre Assemblée Générale du lundi 26 septembre de nous donner des conseils pour améliorer notre posture, clef de voûte d’un corps en bon état de marche pour nos ballades !
« La recherche de l’équilibre est un des fondamentaux de la technique en danse de manière générale. Tout comme dans notre vie de tous les jours, l’équilibre est omniprésent. En danse, il se réfère au centre de gravité et à l’auto/grandissement de la colonne vertébrale. »
Le centre de gravité n’est pas le même chez tout le monde, chacun doit trouver le centre qui est le sien pour ensuite travailler en ayant conscience de son existence. Trois éléments pour obtenir l’équilibre, le regard, l’oreille interne et le pied.
C’est à Bruxelles le mardi 11 octobre, que nous aurons la démonstration de cet équilibre complexe chez les danseurs, les chanteurs, également entre la musique et le chant, entre la mise en scène et les artistes, entre la scène et la salle, entre les lumières, les costumes et les décors. Comme la visite de la Monnaie a été compliquée à organiser et que celle de la maison de Béjart est réservée à un public averti, inscrivez- vous rapidement et invitez vos amies.
« Le principe fondamental du jardin japonais se veut être l’expression de la nature elle-même. Au Japon, selon l’héritage taoïste, celle-ci est sacrée, simple d’équilibre et d’harmonie. Le jardin japonais cherche donc à se rapprocher de cet équilibre en offrant une version miniature de l’environnement naturel. ».Je vous invite, le vendredi 30 septembre, à une promenade guidée par Constance Barrault dans les jardins asiatiques du Musée Albert Kahn à Boulogne Billancourt, ouvert récemment après des années de travaux, ces jardins conçus pour l’harmonie entre le Yin et le Yang.
Sans reprendre le métro, nous visiterons l’étonnant Musée des années 30 proche de l’Hôtel de Ville un bijou méconnu où se côtoient les plus grands noms de l’avant-garde créatrice de l’entre- deux- guerres, les plus grandes signatures de l’architecture contemporaine. C’est l’époque des paquebots de légendes, le transatlantique « Ile de France » ambassadeur de l’art déco français, des réalisations de Le Corbusier, Mallet Stevens qui a construit la villa Cavrois que nous avons visitée, des meubles de Charlotte Perriand et Jean Prouvé, des œuvres de Lolita Lempicka, égérie publicitaire. Alors embarquez pour Boulogne Billancourt Années 30.
L’instabilité géopolitique mondiale depuis la guerre en Ukraine a fait renaitre des peurs imprévisibles. Face à ces interrogations existentielles dans un contexte qui donne à l’homme des moyens de destructions ,de désordre et de désolation, le souci des artistes est de matérialiser ces peurs, de proposer un équilibre entre la fantaisie de la création et la sobriété des moyens , entre le souci de l’écologie et la sécurité des personnes, équilibre entre le monde animal, végétal et humain interconnecté et symbolique. Les deux expositions de Lille 3000 vous invitent à une réflexion sur cet équilibre précaire ou disparu. Vous serez certainement perturbées, mal à l’aise, mais alertées par les thèmes abordés par des artistes non-conformistes, expérimentateurs en majorité d’Amérique du Sud. Le philosophe Edgar Morin dans son ouvrage sur l’Esthétique affirme que « les artistes, créent dans un état post-chamanique c’est à dire sans même en avoir conscience, en connexion avec le vivant. » Le voyage chamanique est une pratique que l’on retrouve dans différentes traditions ancestrales de par le monde. Le tambour y est central. Maître intermédiaire entre les mondes visibles et invisibles, il en ouvre les portes, par le chant de ses vibrations. C’est un lien sonore qui nous met naturellement dans un état de conscience modifié.
Le chamanisme est à la mode comme un remède aux angoisses sociétales et sociétales. On parle de thérapies du troisième millénaire ! Vous ferez votre opinion à ce sujet lors de la journée Lille 3000.
Le mouvement n’est jamais statique! Même dans la recherche et le maintien d’un équilibre le mouvement est là, ne serait-ce que pour s’ancrer toujours plus profondément dans le sol et pour se grandir toujours plus haut vers le ciel. Si je devais choisir une devise ce serait celle -là ! Cette recherche de l’harmonie entre mon corps, les pieds sur terre et et mon regard, mes aspirations, mes rêves. L’homme est le média entre la terre et le ciel, sans cesse il doit chercher à maintenir l’équilibre pour ne pas chuter physiquement ou spirituellement. Pour l’aider à tenir debout, à élever son âme les civilisations ont construits des édifices qui symbolisent cette peur et cette aspiration, des temples Grecs, des édifices religieux et même des tours. Au milieu du Chaos naturel, du déséquilibre fondamental se cache un ordre naturel parfait. Ce sera notre conférence /voyage en Grèce de Monsieur Bonnier le mardi 22 novembre. C’est à cette quête que je vous invite ce trimestre.
Nos sorties qu’elles soient dynamiques ou cocooning, nos conférences qu’elles vous bousculent, élargissent votre vision du monde, conférence de Monsieur Defebvre du Lundi 7 novembre sur la situation géopolitique mondiale ou vous comblent de douceur et de tendresse en musique ont un seul objectif vous satisfaire pour que vous repartiez avec le sourire et le désir de revenir.
Chères adhérentes Littor’Elles, je vous invite à retenir la date du Jeudi 1er Décembre pour notre concert de l’Avent afin de conclure en beauté ce voyage initiatique et transatlantique loin du monde déchiré et incertain qui nous environne. Comme la marée, laissons-nous bercer par le flux et le reflux harmonieux de nos rencontres.
Bien dans son corps, bien dans sa tète, bien dans son cœur, voilà le programme !
Chantal Bertrand,
Présidente de Littor’Elles
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Paradis perdus ?
Savez-vous pourquoi nous aimons tant le printemps ?
Fleurs et promesses de fruits, oiseaux qui chantent, jours infinis qui mangent
l’obscurité, sensation de légèreté et promesse de vitalité. Le printemps c’est un
bouquet du paradis, parfum des roses, douceurs des pétales, énergie des tiges,
harmonie de l’ensemble et comme un bouquet, un jour il se flétrit, se fane et
retour à la terre. Il nous reste l’évocation et la nostalgie du paradis perdu et les
liens qui maintenaient les fleurs entre elles. Nos aventures Littor’Elles sont aussi
des petits paradis éphémères, dont nous gardons mémoire avec nostalgie une
fois rentrés chez soi et mis bout à bout depuis plus de vingt ans ils nous
donneraient peut-être comme les pièces d’un puzzle géant, un avant-goût de
l’Éden !
Pour terminer cette année qui doucement se remet d’une longue convalescence,
je vous invite à faire monter la sève jusqu’aux yeux, dynamiser votre force et
votre confiance ; c’est ce que nous proposera Capucine Clayton, professeur de
yoga pour une conférence sur le yoga des yeux. C’est simple, ludique et
terriblement efficace. Essayez !
Fidèle à notre ADN de départ, je cherche des lieux raffinés, élégants, somptueux
comme le Royal Hainaut à Valenciennes en Mars. C’est à Saint Omer que je
vous emmène en Mai et vous ne serez pas déçue. Je vous invite au « Palais de la
Cathédrale » entièrement restauré, meublé, décoré. Nous serons accueillies par
Jean Luc Montois, le propriétaire qui évoquera le temps de la visite l’histoire
du Palais, la restauration du bâtiment, la décoration, le mobilier 18 ème , les objets
d’art tout un ensemble harmonieux et raffiné. « « Cette maison, c’est la nôtre.
Nous y vivons au quotidien. J’ai beaucoup voyagé dans ma vie et je collectionne
les beaux objets, les œuvres d’art depuis mon plus jeune âge. Cette maison, c’est
un endroit parfait pour les mettre en valeur. Aujourd’hui, mon objectif est de les
partager et d’assurer l’avenir de cette maison et de tout ce qu’elle contient »
explique le Lillois d’origine. Confortablement installées dans les fauteuils
Empire, thé et pâtisseries seront servies dans la vaisselle en porcelaine de
Sèvres.
Un petit paradis qui se racontera de bouche à oreille.
Nous terminerons l’année par une belle journée de printemps au Domaine de
Mariemont. Conçu au XIXe siècle comme parc d’agrément et de collection, le
parc de Mariemont intègre un certain nombre d’arbres multiséculaires qui
remontent à l’ancien domaine royal. Le parc de Mariemont est un des plus beaux
de Belgique. Entièrement clos de murs, il couvre une superficie d’environ 45 ha,
auxquels il faut ajouter celle de l’allée d’accès, dite «drève de Mariemont», et des
vergers attenants sur une profondeur de 35 m de part et d’autre. Il conserve pour
l’essentiel l’aspect qu’il avait au début du XXe siècle. Le noyau en a été dessiné
en 1832 par Charles-Henri Petersen sur le modèle des jardins anglais de
l’époque, où une alternance subtile de pelouses, d’étangs et de massifs de
frondaisons, parcourus de chemins sinueux, cherche à évoquer l’aspect
naturel des sites boisés et à mettre en valeur la beauté des vallonnements.
Raoul Waroqué amateur éclairé et éclectique a consacré une grande partie de sa
fortune à acquérir des chefs-d’œuvre de l’Antiquité classique. Mariemont est l’un
des rares endroits en Europe du Nord où vous pouvez admirer des fresques
réalisées pour une villa de Pompéi (Boscoreale) ou de nombreuses statues
grecques et romaines, mais également une très belle collection d’antiquités
égyptiennes, notamment la statue monumentale de Cléopâtre (trois mètres de
haut, cinq tonnes). Intéressé par les philosophies orientales, le grand mécène de
Mariemont a également ramené, lors d’un séjour en Extrême-Orient, un nombre
considérable d’œuvres chinoises et japonaises. Ces collections ont fait l’objet
d’accroissements importants, au point de former un lieu désormais
incontournable pour apprécier, en Belgique, les civilisations orientales. Vous
pourrez notamment voir ainsi l’un des seuls véritables pavillons de thé exposés
dans un musée occidental, où se déroulent, à intervalles réguliers, des
cérémonies du thé.
Ces trois propositions conjuguent, le partage, harmonie et la beauté autant
de caractéristiques que l’on attribue au Paradis. Vous connaissez certainement
les deux récits de la création dans la Genèse et la place de l‘homme et de la
femme dans la création du monde. Que vous soyez croyante ou pas, qu’est ce
que ces textes disent de la femme aujourd’hui ? Que disent-ils du paradis ? Que
disent-ils du couple ?
Dans les récits de la création du monde tel que l’imaginent les religions
bibliques, Adam et Ève sont les premiers êtres humains créés par Dieu. Leur
histoire est racontée dans la Genèse, premier livre de la Bible, ainsi que dans le
Coran. Selon la Bible, ces premiers humains sont placés dans un jardin
merveilleux dont ils n’ont qu’à cueillir les fruits pour se nourrir : c’est le jardin
d’Éden.
Ils en seront chassés après avoir mangé du fruit de l’arbre de la connaissance du
bien et du mal. De ce récit éternel de la tentation, incarnée par Ève est né la
malédiction que la femme subit encore aujourd’hui dans le monde. J’aimerais
réhabiliter Ève, reconnaître non pas son ignorance mais sa curiosité, non pas sa
culpabilité mais sa liberté malgré l’interdit de Dieu, sa séduction voile de la
beauté et l’importance qu’elle donne à l’amour, au partage et au couple ?
Ensemble ils transgressent, ensemble ils concevront l’humanité. Avez-vous un
jour fait le choix de braver un interdit ? Avez-vous privilégié l’amour au
détriment de votre indépendance ? Avez-vous opté pour davantage de liberté de
penser ou d’agir en dépit des difficultés qui en résulteraient ? Ces choix ont eu
des conséquences sur votre quotidien, votre famille, votre travail. Être chassé du
Paradis pour affronter la réalité, symboliquement arriver au monde, naître et
renaître, survivre aux guerres, aux maladies, aux séparations, prendre des risques
et les assumer. Ce qu’on qualifie aujourd’hui de résilience. Voilà la force de
notre premier couple. Dans les deux récits, la première femme est la première
pensée libre de l’humanité, elle veut comprendre, soif de ce fruit qu’est la
connaissance du bien et du mal, désir de s’émanciper au risque de la colère
divine, elle affrontera les conséquences de son acte, la douleur comme la joie, la
peur du vide et la force de l’espoir qu’un jour nouveau est possible.
Tout travail de création passe par une œuvre de séparation, de mise en ordre, y
compris dans notre vie, dans notre être. De deuils en deuils il faut avancer et
chercher de nouveau l’équilibre et l’harmonie. Que d’abandons dans la vie ! Que
de cris de désespoirs résonnent en nous et autour de nous. Chassés du paradis,
l’humanité a vogué ainsi au cours de l’histoire pour trouver où poser sa tente,
où construire sa maison, où abriter sa famille. Le matin je vis en paix avec les
miens, les enfants partent à l’école, on se retrouve pour le dîner et le soir la
guerre frappe à la porte sans prévenir, il faut fuir. Le travail d’harmonisation se
fait progressivement et douloureusement. Rien n’est acquis pas plus pour Adam
et Ève que pour nous. Le défi de l’être humain, marqué par le manque dès sa
création, est de mettre fin à sa solitude fondamentale. Et la sexualité, parce
qu’elle est conçue comme la rencontre de deux visages qui se regardent, est
l’aboutissement de sa quête. L’harmonie de la création se décline dans
l’équilibre fragile de l’amour, dans les forces qui tout en s’opposant construisent
un édifice sur lequel les générations pourront s’appuyer pour trouver la stabilité
sur une terre à la dérive. Du chaos nait la création. Au sein de l’histoire réside
le tragique, la mort s’empare toujours de la vie, les coccinelles mangent les
pucerons, le chat attrape l’oiseau et l’homme tue l’homme par ambition,
jalousie, vengeance… Alors le paradis, illusion, conte de fée ou leçon de vie ?
Pas de retour en arrière, pas de regrets. Comme nos premiers parents, il faut
affronter en face ce qui arrive sans en avoir connaissance. La beauté de la vie est
à la fois réminiscence de la beauté première celle du premier couple et
promesse d’un paradis à construire ici et maintenant. A nous de chercher au sein
de notre histoire, ces petits paradis qui se cachent sous de grandes misères, ces
instants de grâce éphémères et merveilleux à la fois, ces jardins fleuris du
printemps. En souvenir d’un paradis perdu, à mesure que mon temps s’écoule, je
façonne l’itinéraire de ma vie à mon image, je fais œuvre de création, j’accorde
à la source intarissable d’un sourire, d’une larme, d’une émotion, d’une parole
la même intensité que celle de Adam à la vue de Ève et d’Ève se réveillant à
côté d’Adam. J’installe mon corps et mon esprit dans ce bien-être paradisiaque
qui transcende tous les maux du quotidien.
Ainsi pour ce trimestre, chère adhérente de Littor’elles, je vous invite à la
célébration de la beauté, une ode à la vie et l’amitié.
Votre Présidente,
Chantal Bertrand
Namasté
Le mois de janvier souvent morose influence notre état physique et mental. Je vous invite à respirer cette nouvelle année comme une fleur qui s’ouvre lentement à mesure que les jours rallongent et choisir l’axe central autour duquel vous rayonnerez en 2022. Après trois années léthargiques, Littor’Elles aussi doit se fixer un cap pour vous emmenez vers des territoires inconnus, inviter des professionnels qui partagent davantage leurs expériences que leurs connaissances et apporter cette énergie de l’harmonie que vous ressentez à chaque rencontre, notre ADN
Afin de mettre en mouvement cette année, se projeter dans d’autres lieux, d’autres temps, d’autres cultures alors que nos petits avions personnels sont encore cloués au sol, j’ai décidé de vous emmener au bout du monde en janvier et mars au Tibet et à Taiwan.
La Chine a du mal avec les « marches » de l’empire. Hong Kong, Taiwan, Xinjiang, Tibet…
Ces quatre territoires ont des statuts différents, sont tous les quatre perçus par Pékin comme parties inaliénables de la nation chinoise, mais tous les quatre ont des rapports tendus avec le pouvoir chinois.
Taiwan, promise mais toujours rebelle. Pendant longtemps, le pouvoir chinois a joué de la menace d’une action militaire pour amener la « province rebelle » de Taiwan et ses 23 millions d’habitants à la réunification avec la « mère patrie » chinoise.
Tibet, résistance spirituelle. Le gouvernement chinois maintient une main de fer sur le Tibet, combattant énergiquement toute velléité « séparatiste », comme il les nomme, tout en encourageant le peuplement Han. Et les quelques séances de négociation qui ont eu lieu ces dernières années entre Pékin et l’entourage du Dalaï Lama n’ont jamais permis la moindre avancée. Le Tibet que je connais comme vous grâce aux reportages sur le bouddhisme et le Dalaï Lama a toujours fasciné les occidentaux C’est la rencontre avec Jeanne Mascolo de Filippis tout aussi aventurière que sa célèbre héroïne Alexandra David-Neel qui a été décisive. Jeanne est la personne qui aujourd’hui connait le mieux l’histoire du Tibet. Elle projettera un film qu’elle a tourné pour Arte et nous présentera son très beau livre
« Alexandra David- Neel, Cent ans d’aventure ».
Une belle rencontre que celle de Constance Barreault. Vous aviez beaucoup apprécié ses conférences ainsi que la journée parisienne au musée Cernuschi et au Musée Guimet.
Elle a publié récemment un livre « Taiwan et moi » une approche de la civilisation chinoise. Comme elle a vécu plusieurs années à Taiwan, elle est la grande spécialiste de cette Île surprenante et captivante. En parallèle avec mon objectif de vous embarquer pour des rencontres et des découvertes alors que nous avons été frustrées depuis trois années, j’ai le projet+, le jeudi 7 avril, de vous emmener sur les traces des hommes et des femmes qui ont réalisé leur désirs profonds grâce à leurs talents, leur travail et leur obstination au risque de perdre leur patrimoine, leur réputation, la considération de leur entourage et parfois leur vie comme Saint Just, le Révolutionnaire dont nous visiterons la maison à Blérancourt avant le musée. Nous ferons ensuite connaissance lors de notre journée d’avril avec Anne Morgan engagée auprès des soldats américains blessés pendant la première guerre mondiale et à qui nous devons la création du premier Musée Franco Américain que nous visiterons. C’est l’axe central de notre année et pourquoi pas le vôtre ! Comment ferons- nous pour transformer 2022 en une grande année, quelle part de mon temps je vais consacrer à mon plaisir, à exploiter le talent que je cache comme un diamant dans mon cœur ? Chacune d’entre vous recèle certainement une œuvre en germe, une réalisation qui ne demande qu’à émerger. Après ces années où le temps a été suspendu comme un oiseau en plein vol, je vous propose grâce à ces rencontres qui peuvent vous motiver, d’atterrir et réaliser vous aussi votre part de rêve et de voyages . Je continuerai à alterner conférences et sorties, certaines adhérentes, ne pouvant supporter de longs trajets en car ne doivent pas être privées du plaisir de voyager et partager le plaisir de retrouver des amies, d’autres adhérentes ne peuvent se libérer pour la journée, ont charge d’enfants ou petits enfants. L’essentiel est de vous accueillir chez nous pour que vous soyez chez vous, de vous faire traverser le miroir comme Alice au pays de Merveilles deux heures ou une journée. !
Depuis la pandémie, nos mains transmettent le virus. Le sens du toucher a été malmené et sans cesse nous badigeonnons nos mains d’un désinfectant. Tristes mains.
Que ferions-nous sans ces mains, ces doigts ? Je vous propose de prendre cette année en main, de la prendre par la main. Poser vos mains devant vous, observez-les. Que d’histoires elles vous racontent, que d’expériences inscrites dans les sillons, les jours heureux des caresses, les douces tendresses de l’amitié, les méandres des désespoirs, les douleurs physiques et les peines de cœur. Cette année ne laissons pas le temps imprimer sa marque davantage, de mains en mains envolez-vous, attrapez vos rêves par la main pour les réaliser.
Fatigue, stress, soucis divers, savez-vous qu’un simple geste des mains et des doigts permet de ressentir du soulagement au niveau du corps et de l’esprit ? Les Mudras ? Vous connaissez ? Les mudras sont des gestes des mains dont l’origine remonte aux temps de l’Inde védique, il y a plusieurs millénaires. Le mot Mudra signifie : « Geste qui vient sceller un circuit d’énergie ». Le corps humain est rempli de canaux et de systèmes énergétiques. En plaçant nos mains de façon à accueillir et canaliser ces énergies, nous arrivons à produire un effet sur le reste de notre être. Nos mains et nos doigts ont donc le pouvoir inouï d’améliorer notre santé, notre sérénité et notre bien-être au quotidien. ! Une véritable trousse à pharmacie pour mieux dormir, être moins stressé, plus concentré, moins en colère ou plus joyeux.
Chaque doigt possède sa fonction et son pouvoir au sein de notre organisme. Lorsque l’on pratique les mudras, on crée avec nos doigts des formes particulières qui soignent le corps et l’esprit. Certes les mudras ne remplacent absolument pas un traitement médical mais en les pratiquant il est possible d’agir sur un aspect de notre état d’esprit et sur notre corps pour soulager les petits maux du quotidien. En énergétique chinoise, on considère que de nombreux méridiens ont leurs points de départ ou d’arrivée dans les doigts. Par exemple, les méridiens des poumons, de la circulation, et du cœur, se terminent dans le pouce, le majeur et l’auriculaire. De plus, les cinq doigts correspondent traditionnellement aux cinq éléments tout comme les méridiens ! Le pouce est relié à l’élément Feu, l’index est relié à l’élément Air, le majeur est relié à l’élément Éther, le Ciel, l’annulaire est relié à l’élément Terre et l’auriculaire est relié à l’élément Eau.
Voici quatre mudras simples que je pratique régulièrement ; à vous de chercher celles qui vous conviennent et si vous avez envie d’en connaitre davantage sur ces gestes sacrés, avant de trouver la personne qui pourrait nous faire une conférence sur ce sujet, je vous suggère le livre de Locana Sansregret et JulietteDumas « Mudras : Le yoga des doigts »
Anjali Mudra ou mains de la prière. Les 2 mains rassemblées représentent nos parts spirituelles et matérielles. Les énergies solaires et lunaires sont ici rassemblées Depuis la crise sanitaire, nombreux ont adopté ce signe d’accueil et de remerciement des mains jointes sur le cœur, geste qui se retrouve dans toutes les religions. Au quotidien, il invite à se reconnecter à soi, de sourire à son cœur et de se concentrer sur ici et maintenant.
Chin Mudra Il s’agit sans doute de la mudra la plus simple à effectuer, mais son efficacité sur le stress est sans pareille. D’abord, asseyez-vous par terre ou sur un fauteuil. Assurez-vous d’être confortable et de garder votre dos bien droit. Puis, amenez l’index et le pouce ensemble, bout à bout, paumes vers le ciel. Déposez vos mains ainsi placées sur vos genoux. Respirez et prenez le temps de ressentir l’effet de cette position sur votre corps, votre respiration et votre état d’esprit. Cette Mudra est très efficace, car elle permet à la respiration de s’approfondir et devenir plus abdominale. Le fait de ramener la respiration vers le ventre aura un effet apaisant. Vous vous sentirez donc plus calme et vos tensions s’apaiseront. Les impacts de cette mudra sont donc directement reliés au stress et aux émotions. En créant ce lien entre les différentes parties de votre être, vous ressentirez la puissante énergie qui passe dans tout votre corps.
Kanishta Mudra Anti-stress, régule la tension artérielle, atténue les nausées, les indigestions, régule le sommeil. Je la pratique dès que je sens le stress arriver, elle calme les pleurs des enfants et les nôtres également !
Ksepana Mudra est un geste sacré de la main ou «sceau», connu comme le geste de lâcher prise. Il est utilisé comme un moyen de drainer l’énergie négative et d’attirer l’énergie positive ou « chi » Ksepana Mudra est particulièrement utile en période de frustration ou de stress, et peut être un moyen puissant de se débarrasser de tout ce qui ne sert plus. Il est utilisé pour apaiser l’irritation et l’aggravation, ainsi que pour renforcer les pensées optimistes ou positives. Après avoir respiré avec la Mudra, relâchez les mains, les paumes tournées vers le ciel. Cela permettra l’absorption d’énergie positive à la place de toute énergie libérée pendant la pratique.
Quel est pour vous le plus beau geste des mains et des doigts ? Voici le mien. « Tarjani Mudra » ouverture du cœur. De la main de Dieu à la main création de l’Homme. Deux index et l’étincelle de la vie.
Je souhaite que cette année exauce vos vœux et je vous attends, masquées, le 24 janvier pour notre première conférence de l’année.
Amitiés Dynamiques,
Chantal
L’Angélus
Je remercie du fond du cœur les adhérentes présentes à l’Assemblée Générale et qui années après années nous renouvellent leur confiance. Nous avons été tellement touchées par vos compliments, vos remerciements, lors du « Brain Storming » animé par notre conférencière de rentrée Karine Baillet, la championne du monde du Raid. Brigitte a récupéré la feuille et nous vous enverrons une copie ! Merci à celles qui nous rejoignent pour la première fois, je suis très heureuse de les accueillir au sein de l’association. Je suis bien triste lorsque certaines nous quittent ou hésitent à nous suivre et j’espère très sincèrement qu’elles reviendront goûter au bonheur de partager des moments si précieux.
Adhérer à Littor’Elles c’est partager un Art de vivre, une élégance, une attirance esthétique et quelque chose de plus profond qui plus encore, aujourd’hui qu’hier, est un trésor. Souvent lors d’une ballade, nous retrouvons des sensations d’enfance, une « jolie colonie de vacances » ! Chacune de nos rencontres invite à convoquer l’enfant qui est en nous et qui a bien besoin que l’on s’occupe de lui et qu’on le câline. Nous jubilons devant un parterre de
fleurs, nous rions aux histoires de Dolly et nos repas sont des fêtes joyeuses.
Adhérer c’est plus que donner un chèque, tellement plus !!
Savourer le temps comme un bonbon dans l’attente parfois fébrile d’une journée exceptionnelle et pleine de surprises : la rencontre incroyable avec ma voisine dans le car, une émotion face à un tableau, un château où nous sommes accueillies comme des invitées privilégiées. Se retrouver lors d’une conférence ou d’une sortie en car, c’est se reconnecter aux sources de l’association (même pour les dernières arrivées), sa singularité, son univers esthétique, son passé, son imaginaire ; ce marquage de territoire fait la spécificité de notre groupe et passe par un style de propositions qui racontent une histoire et que vous validez par votre adhésion.
Qu’est-ce qui continue à me faire courir depuis 20 ans sur des chemins peu empruntés qui nous mènent à des destinations hors des sentiers battus et des circuits de grandes marques ? Se reconnecter à une certaine sagesse ? Ressentir l’urgence de « l’ici et maintenant» ? Comme le dit Oscar Wilde, « la beauté est dans les yeux de celui qui la regarde » ; j’éprouve sans cesse ce désir de beauté, ce magnétisme que dégagent certaines personnes, certains lieux. Lorsque je feuillette le site de l’Association, j’ai le vertige, tant de propositions les unes plus riches et plus originales que les autres ! Vraiment si vous êtes comme moi, je n’ai pas une seule fois regretté d’avoir passé une journée avec Littor’Elles, toujours ce fut magique, toujours une rencontre, toujours des émotions, quelle chance j’ai de vous avoir rencontrées !!
Vous qui sans cesse donnez de votre temps aux autres, chez nous on s’occupe de tout et vous ne pensez qu’à vous ! Quels que soient les accidents de la vie, si vous embarquez avec nous, nous vous apportons le souci du confort, l’attention au détail. Notre investissement constant procure aux adhérentes stabilités, quiétude, confiance et confort. Adhérer à Littor’Elles c’est passer par un trou de serrure comme Alice au Pays des Merveilles, pour atterrir dans un monde mystérieux et jamais ennuyeux ! Un voyage dans le temps et l’espace qui ne dure qu’une journée !
J’ai mis au menu cette année comme premier thème le corps et l’art, magnifié par la peinture, la sculpture et la mode, exalté grâce aux parfums et aux bijoux. Depuis de nombreuses années, j ai pratiqué la danse. Le corps, comme dans les philosophies orientales il faut lui rendre grâce pour ce qu’il offre et permet. Qu’il s’agisse d’apprendre à danser ou d’apprendre à vivre, le principe est le même. Pratiquer signifie donner réalité en dépit de tous les obstacles à une vision, à une foi, à un désir. Tout cela est nécessaire si on veut accomplir quoi que ce soit de magnétique, de puissant, de significatif. Nous avons toutes un jour ou l’autre marché en équilibre sur un fil, le fil des circonstances et nous avons ressenti dans notre chair la force d’attraction de la pesanteur et choisi de ne pas sombrer. Parfois moi aussi, j’ai peur de marcher sur ce fil, peur de m’aventurer dans l’inconnu mais cela fait partie de ma vie, de la création et de l’action.
Après la conférence sur Rubens et les femmes dont les corps sensuels et parés sont la plus belle expression de l’Art Baroque, Christine nous propose une journée parisienne chez Dior et Rodin avec une halte à Little Japan pour le déjeuner. Le silence chez Millet, exposition que nous verrons à Lille, me donne le vertige. Faire silence, c’est écouter la respiration du tableau. Le peintre offre au corps la parole, miroir des joies et des peines du peuple des campagnes. Corps courbés, dissimulés sous de pauvres robes élimées ou des pantalons
boueux que le peintre décline à toutes les heures du jour comme pour reconnecter les spectateurs avec le travail manuel, l’humus, l’arbre et la vie.
Une recréation du monde, Millet est peintre de la Genèse. « L’Angélus » c’est mon quart d’heure quotidien de méditation, pour d’autres c’est la prière, et pour vous ?
Pour illustrer ce propos paysan, voici une histoire de vaches racontée par un moine bouddhiste Thich Nhat Hanh :
« Un jour où le Bouddha était assis dans la forêt, entouré de plusieurs moines, un paysan s’approcha. Ses vaches s’étaient enfuies et il demanda aux moines s’il les avaient vues passer. Le Bouddha répondit : « Non, nous n’avons pas vu passer vos vaches par ici, vous
devriez peut être les chercher dans une autre direction » Puis, quand le fermier fut parti, le Bouddha se tourna vers les moines, sourit et dit : » Chers amis, vous devriez être très heureux. Vous n’avez aucune vache à perdre »
Une pratique que nous pourrions faire en inscrivant les noms de nos vaches ! Est-ce que nous serions capables d’en relâcher quelques unes, peut être sommes nous persuadés que ces choses étaient cruciales et pourtant certaines d’entre elles peuvent être un obstacle à notre joie et à notre bonheur véritable. Un homme d’affaires allemand était venu à une
retraite de ce moine et entendant l’histoire des vaches échappées avait éclaté de rire. Comme le moine l’invitait à poursuivre sa retraite, il expliqua qu’il avait trop à faire. Mais le jour suivant, il était de nouveau assis parmi les autres retraitants. Il expliqua alors qu’il était à mi-chemin de l’Italie quand il avant fait demi- tour. Il avait été capable de relâcher une vache à laquelle il pensait devoir s’agripper et il en était très heureux ! »
Suite au succès de notre premier concert flûte et harpe en Juin, nous vous proposons une deuxième soirée le vendredi 9 décembre. Notez bien la date. Nous avons invité une pianiste délicieuse, délicate et éclectique dans ses choix. Je pense sincèrement que vous serez séduits. La musique est une coïncidence entre nos souhaits, nos désirs, nos aspirations les plus secrètes, elle atteint notre soi le meilleur, le soi dépourvu d’Ego, ce fragment d’univers qui œuvre à travers nous pour le bien de tous. A un niveau spirituel on ne peut jamais connaitre la direction que la vie va prendre, ni en quoi un battement d’aile de papillon peut modifier notre destinée, ni comprendre le comment ou le pourquoi ! Nous devons nous
abandonner à l’incertitude tout en appréciant sa complexe beauté ; la musique comme la danse nous permettent d’entrer en communication avec la grâce enfouie au fond de nous pour atteindre notre âme. C’est cela mon projet Littor’Elles !
« La musique est un total de forces éparses. Elle reste une transposition sentimentale de ce qui est invisible dans la nature ? Rend-on le mystère d’une forêt en mesurant la hauteur de ses arbres ? N’est- ce pas plutôt sa profondeur insondable qui déclenche l’imagination ? » Claude Debussy
Chantal Bertrand
Miracle de l’Ephémère
Le temps est un patrimoine sur lequel on prélève sans jamais reverser. Il diminue continuellement sans qu’on ait la possibilité de le renouveler ou de le reconstruire. Lorsqu’il est échu, il est échu. On a l’étrange impression que plus les soucis alourdissent le quotidien plus le temps s’écoule de plus en vite. Si depuis plus de vingt ans, nous vous proposons des rencontres éphémères et exceptionnelles, c’est que notre association est toujours dans sa prime jeunesse ! Quel est ce miracle ?
Bonne nouvelle, la vie ne vieillit jamais, l’âge n’est pas l’envol des années mais l’aurore de la sagesse. Grâce à elle, on se débarrasse des vieilles structures mitées, des ornières et des faux concepts, on contribue avec joie intérieure au succès de ceux qu’on aime. Avec l’âge on réalise en quelques années beaucoup plus qu’au cours des années écoulées. Vous êtes d’accord avec moi ?
Faisons un rêve, voulez-vous ? Imaginez que vous possédez le livre de la vie ou plutôt les Sept Livres de la vie et que vous voulez les transmettre aux générations suivantes. Le premier livre traite du sens de la vie, du mystère de la naissance, ce qui croît plantes, fleurs, enfants et à quel point participer à la naissance de quelque chose de nouveau est source de bonheur.
Le second livre explique les phases de transition et de changements que chacun traverse, la nature a ses saisons, l’homme a ses âges. Et chaque époque de la vie passe par des phases de déclin et de renouvellement avec ses codes de comportements, avec ses espérances, ses réalisations, et ses déceptions. C’est le livre des cycles de vie : changements physiologiques, crises et ouragans traversés, souffrances psychologiques suivies de renaissances. Vous y trouvez les passages où vous avez planté et ceux où vous étiez déraciné, il donne aussi les remèdes pour guérir et se reconstruire.
Le troisième livre raconte les liens familiaux, sociaux, les relations complexes parfois douloureuses mais combien structurantes avec les autres. Accepter les différences qui rendent uniques et complémentaires. L’importance de l’amitié, des confidences, des échanges et autres relations sociales. Vous y trouver le traité de bienveillance, source de bien être et de confiance en soi et dans les autres.
Le quatrième livre souligne le plaisir de se renouveler, d’apprendre sans cesse, d’oser les décisions parfois difficiles, de faire preuve d’audace, d’acquérir maitrise, compétences et d’en retirer satisfaction et liberté. Terres et territoires inconnus, la vie est un champ d’exploration infini.
Le cinquième livre recèle un mystère celui des émotions, ce qui fait palpiter le cœur, trembler les jambes face au danger, couler des larmes de joies ou de tristesse. Dans ce livre se cachent des éclats émotionnels parfois imprévus et imprévisibles de votre part ou de la part des personnes de votre entourage. Vous percevez le pouvoir de ces magiciennes qui libèrent des forces étranges, obscures qui sommeillent dans un monde secret et la fin du livre révèle qu’elles sont de précieuses alliées qui dévoilent d’incroyables richesses.
Le sixième livre plus sombre avec sa couverture un peu moisie par le temps s’ouvre comme un éventail des pertes et des deuils, des séparations et des souffrances de l’abandon. Rien dans la nature ne naît pour durer éternellement, toute chose vit un temps déterminé durant lequel elle subit des transformations puis s’éteint.
Enfin le septième livre est blanc. C’est le livre de l’ici et maintenant, le livre de l’écoute de soi et des autres , de la nécessité de faire silence pour entendre l’intuition, comme un conseiller, un guide car la vie cherche à s’exprimer à des niveaux plus élevés et c’est l’exigence de l’âge que d’apprendre à écouter les impulsions de l’intérieur. On perçoit enfin qu’il faut laisser la place à l’imagination pour déceler les fabuleux pouvoirs de notre inconscient. Une présence infinie nous rend conscient avec l’âge de l’importance des murmures, des chuchotements et des rêves.
Et au moment où vous possédez ces manuscrits, un courant d’air et toutes les feuilles éparpillées ! C’est ainsi que j’ai écrit le roman de Littor’Elles. Ces ingrédients mixés sont la recette de notre réussite : sept livres parsemés tout au long de la journée, chaque sortie depuis plus de vingt ans, un condensé pour que chaque adhérente déguste dès la première minute la bienveillance, la douceur, la curiosité, l’audace, l’écoute, la puissance de l’instant, l’amitié avec un saupoudrage d’émotions et qu’elle y puise la force de se renouveler et d’embellir le quotidien.
Grâce à Anne, Brigitte, Christine, Dolly, et Noëlle qui me font confiance, je souhaite que vous puissiez partager ce doux plaisir de nos rencontres éphémères avec vos amies, car un trésor c’est comme un jardin au printemps, une fois en fleurs , les cerisiers du Japon, les pivoines, les azalées, les rhododendrons se referment et il faudra attendre une année pour les voir refleurir.
Ce trimestre, Brigitte vous propose trois expositions. Depuis le début, nous choisissons des visites dans la région afin de d’explorer la richesse de nos musées et de diversifier nos connaissances. Tout est organisé pour vous simplifier la vie et vous offrir des visites confortables et raisonnables. Quant à moi, je vous emmène le 4 juin aux environs de Bruges, à la rencontre d’un paysagiste renommé en Belgique. Il nous reçoit chez lui et nous serons accueillis par deux autres propriétaires qui ont fait appel à ses talents pour leur
jardin.
Merci pour ce miracle infini, merci pour votre enthousiasme et pour votre adhésion à nos programmes,
Avec mes amitiés,
Chantal Bertrand
Novembre 2021
J’avais rêvé de Littor’Elles bien avant que l’association n’existe, puis j’ai rêvé de son expansion dans le Pas de Calais, j’ai visualisé chaque sortie bien avant de l’organiser, bref mon imagination a toujours été première, c’est elle qui me conduit et me guide vers mes désirs et mes réalisations. Depuis le mois de mars, nous n’avons plus l’occasion de franchir ensemble la porte d’un musée, d’aller au concert, au théâtre, à l’opéra mais rien n’empêche de rêver, de ressentir la puissance d’une émotion musicale, la douceur d’une voix, la volupté d’un regard, la puissance d’un échange, bref de vivre les pieds sur la terre et la tête qui touche les étoiles. Rien n’empêche de faire entrer le théâtre, le cinéma, la musique chez soi. J’aimerai dans ces quelques lignes partager avec vous la puissance des rêves et la joie de transformer le quotidien en espace de liberté et de créativité. Réfléchissez à tout ce qui est nouveau, à toutes les possibilités dont nous disposons pour échanger, pour garder le contact, se former, se réunir dans un salon ou un bureau virtuel, les avantages du télétravail et pas seulement les inconvénients.
Grâce à ces nouvelles technologies, aux multiples applications qui nécessitent le discernement, j’ai la conviction que nous avons reprogrammé notre ordinateur cérébral, une cure de rajeunissement de la mémoire, une gymnastique intellectuelle afin de trouver en soi et autour de soi les compétences indispensables pour rester en contact. Par exemple, les cours de gym et yoga sur son téléphone portable, les web conférences, les « Zoom » professionnels ou privés, je pratique même des séances d’hypnose par vidéo ce dont je ne m’aurai pas senti capable il y a quelques mois et j’ai trouvé dans ce nouveau rythme, dans ce temps que je modèle comme un sculpteur et qui m’a été imposé, l’énergie et le dynamisme indispensable à mon équilibre physique et psychique.…
Et vous, que faites-vous de nouveau, de différent depuis mars ? Comment avez-vous renouvelé votre vie personnelle ou professionnelle ? Quels en sont les bénéfices ? Partagez vos expériences en écrivant un petit mail à notre chère Brigitte. Gardons le contact en attendant le retour des beaux jours.
« I have a dream » Pasteur Martin Luther King
Plus le temps passe et plus je rêve d’un voyage en Italie, de la Chapelle Sixtine, de ce toucher délicat qui insuffle la vie, je rêve de me balader sans masquer mon sourire, de cette liberté de sortir dont je suis privée, de ce bisou sur la joue d’un enfant ou d’un petit enfant, de cette main tendue que je voudrai serrer comme le signe de l’alliance avec l’autre qui ne serait ni mon ennemi ni mon plus grand danger, je rêve enfin de ce jour où nous nous retrouverons ! Je rêve surtout d’un monde apaisé, renouvelé et en respectant les consignes de confinement je fais passer l’universel avant le particulier. En ce mois de novembre où la nuit prend possession de la lumière, où le chaos qui nous encercle est source de grande angoisse, je m’interroge. Comment m’élever hors de ces messages répétitifs et anxiogènes ? Comment habiter ma solitude ? Où trouver la force de croire en des jours meilleurs ? Si j’affirmais que je suis déjà ce que je souhaite être et que je vive en cohérence avec cette affirmation, qu’est-ce que cela changerait en moi et autour de moi ?
Notre imagination implique des émotions, des sensations, des sentiments ferments de la création, une oasis dans le désert vers laquelle mon avenir est en marche et cette discipline engendre la renaissance, développe la créativité, enrichit mes capacités, apporte la joie et la grandeur ainsi j’aspire à faire de mon futur, un présent.
Chères amies,
Avons-nous d’autres choix que d’ouvrir la porte à l’imagination pour éviter de sombrer dans la tristesse, elle est, en Nous, elle est, Nous. Ce souffle de vie qui règne au plafond de la Chapelle Sixtine c’est le mien, le vôtre, respirez cette puissance créatrice qui se cache au fond de votre cœur, une énergie aussi puissante que celle qui a créé l’univers. Il n’est pas de création qui n’ait d’abord été réalisée en rêve, il n’est pas de réalisation qui n’ait été visualisée en imagination.
Tout ce que vous aimeriez faire dans la réalité, faites- le d’abord en imagination et vous finirez par le faire dans la réalité. Avez-vous déjà remarqué que vos désirs les plus puissants finissaient par se réaliser ?
Pour conclure ce texte de novembre, quand le moral s’affaisse en fin de soirée ou en fin de semaine, testez ce petit exercice de méditation et visualisation emprunté aux yogis, il est juste magnifique. Soyez le peintre de votre vie. Vous pouvez adapter cette méditation en la personnalisant; en allumant une bougie de la couleur choisie, en accompagnant l’instant d’une musique calme, d’une image évoquant la couleur choisie ou d’un objet qui vous fait du bien. – Les couleurs auront plus d’impact sur vous, si vous adaptez ce moment selon votre personnalité. – Les effets d’une visualisation des couleurs sont immédiats. Ils ont des répercussions positives sur tout votre corps énergétique et physique, -à condition que vous utilisiez cette technique dans le respect de vos besoins, en relation avec les désirs profonds de votre cœur.
- Fermez les yeux et choisissez un mot positif qui est essentiel pour vous au moment où vous faites cette visualisation. : harmonie, santé, confiance…
- Répétez ce mot trois fois en inspirant lentement jusqu’à la tête comme si une auréole se formait au- dessus de vous, une lumière qui inonde tout le corps et à l’expiration de la tête aux pieds. L’image que chacune des cellules du corps entende ce mot et l’intègre.
- Puis colorez cet écran de la couleur du mot, prenez un pinceau et allez-y, peignez tout l’écran. Approchez cet écran jusqu’à ce que la couleur pénètre en vous. Vous devenez la couleur et vous prenez toutes ses qualités.
Rouge. Le rouge se dit rassurant, chaleureux, triomphant. Le rouge apporte persévérance et détermination. Il aide à la circulation du sang, la santé de votre cœur, la santé de vos os, mais aussi votre circulation énergétique.
L’Orange, La couleur orange stimule la chaleur, la vitalité, la motivation, la concentration. L’orange apporte la bonne humeur, l’optimiste, le dynamisme et l’ouverture d’esprit. On l’associe à la créativité et à la concrétisation d’idée. C’est notre ossature.
Jaune ou doré: Associé au soleil, à la lumière, le jaune apporte l’optimisme, la force, la confiance en soi. Le jaune est lié à la joie, la fête, la chaleur. Cette couleur représente le rayon du plexus solaire.
Bleu clair ou turquoise: C’est une couleur étroitement liée au rêve, à la sagesse et à la sérénité.
Le bleu est l’écho de la vie, du voyage et des découvertes. C’est le rayon de la parole. Il est relié à la gorge et aux voies respiratoires.
Vert ou émeraude: Le vert nous harmonise avec l’énergie naturelle de la planète, tonifie, rafraichit l’esprit. Cette couleur apporte la chance, l’espoir, la stabilité et la concentration. Le rayon énergétique du vert est celui du cœur.
Bleu violet ou indigo: Couleur de la douceur et du rêve, elle nous reconnecte à la source spirituelle divine. Le violet possède un fort pouvoir de guérison. Cette couleur apaise l’esprit, ainsi que tout le corps et apporte la sérénité. Le violet est relié au troisième œil.
Un bisou charismatique et énergétique à chacune d’entre vous,
Chantal H.Bertrand