Marguerite Yourcenar

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Edith Marcq nous a présenté Marguerite Yourcenar (née Marguerite Cleenewerck de Crayencour) à travers les œuvres qu’elle a aimées ou possédées, ou vues lors de ses voyages.

« Le Musée imaginaire : les albums de Marguerite Yourcenar

Au cours de ses voyages, Marguerite Yourcenar ne manquait jamais l’occasion de visiter les musées. Elle achetait des cartes postales et les collait dans des albums. Dans les années 60, Internet n’existait pas, la carte postale était le support de diffusion de l’art.

La peinture flamande nourrit  l’œuvre de Marguerite Yourcenar

« Dans les œuvres elle vient chercher une substance plus qu’une image ou des détails d’une image. Et inversement, ses mots viennent donner de la matière à la peinture. Avec ses albums, en plus de ce qu’elle a dans sa tête, dans son inconscient, elle fait des recoupements qui lui permettent de révéler ce qu’est la peinture flamande. A force de contempler ces tableaux, de travailler son regard, elle réussit à pénétrer la singularité d’une œuvre », poursuit la commissaire de l’exposition. »

Marguerite Yourcenar est née à Bruxelles en 1903 ; orpheline de mère elle vit une bonne partie de son enfance en France. Elevée dans une famille très aisée, son éducation scolaire se partage entre sa grand mère paternelle et son père qui l’initie à la culture sous toutes ses formes. Avec lui, elle voyage beaucoup et s’habitue volontiers à une vie assez nomade.

En 1919, elle réussit son baccalauréat latin grec en Côte d’azur. Durant la seconde guerre mondiale, elle s’installe définitivement sur l’île du Mont Désert (N-E des USA) en 1949. Deux années plus tard elle connait son premier grand succès en écriture : « Mémoire d’Hadrien ». Se succèdent ensuite en 68 le prix Femina pour  » l’Œuvre au noir » et en 1980 elle est accueillie à l’Académie française. Cette élection constitue en quelque sorte une reconnaissance de sa stature d’écrivain.

Elle décède en Amérique en 1987.