Surprenant , cette visite au grand Palais à Paris ! Nous étions plongées dans la pénombre et la lenteur – une exposition qui nous apprend la patience et qui nous invite à la méditation.
« Dans la majorité des installations de Viola, les images évoluent au ralenti, ce qui crée une tension, un suspense, jusqu’aux limites de l’impatience, pour aboutir à un trouble, une surprise, une apothéose… l’artiste américain, né en 1951, a créé ses premières œuvres vidéo en 1972 et s’est toujours vu comme un »sculpteur du temps ».
« Le temps est la matière première du film et de la vidéo, considère-t-il. On crée des événements qui vont se déplier comme un rouleau ». Ce temps suspendu est aussi celui de la méditation, de la perception d’autres niveaux de la réalité.